La transmission du VIH

La transmission du VIH dans un cabinet dentaire

Minimiser les risques infectieux

Pour minimiser les risques infectieux, tout cabinet dentaire est en effet doté d’une machine spéciale, l’autoclave dentaire, chargée de rendre inactive l’activité microbienne d’éventuels agents pathogènes résiduels. Si les instruments dentaires peuvent constituer le vecteur d’infection de maladies très graves, comme par exemple le VIH, toutes les mesures prises sont destinées à supprimer tout risque.

Le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) est une maladie provoquée par un virus qui témoigne d’une forte infectivité et contagiosité surtout en cas de contact direct par le sang.
La transmission du VIH dans un cabinet dentaire n’est pas exclue si l’on ne respecte pas les grands principes de stérilisation dictés par le Décret-loi n° 81/2008 tel que modifié et complété. Des principes qui visent à protéger les professionnels de santé et les établissements de soins face aux agents biologiques pathogènes. C’est pourquoi il est fondamental de suivre à la lettre ladite réglementation.

Si la nature même des soins dentaires peut en effet exposer les patients à un risque élevé de contact avec le virus responsable du VIH, toutes les précautions prises entre un patient et le suivant suppriment tout risque.
Tous les dentistes, assistants et professionnels de santé sont en effet tenus de porter des gants en latex, des blouses, des masques et des lunettes de protection qui sont changés et éliminés après chaque patient, ou stérilisés de façon adéquate lorsqu’il ne s’agit pas de matériel à usage unique.

Assurer la stérilité des espaces de travail et des instruments est donc un élément fondamental non seulement pour les patients mais aussi pour les professionnels de santé qui manipulent des instruments potentiellement contaminés et donc pour les dentistes eux-mêmes.
C’est la raison pour laquelle une maintenance adaptée de l’autoclave est une étape clé pour une stérilisation réussie, car l’efficacité de la machine est directement liée à sa principale fonction et à ses finalités.

Tout autoclave doit donc être soumis, au minimum tous les 15 jours, à un contrôle biologique permettant de s’assurer de la décontamination effective et de la destruction totale de tout micro-organisme pathogène ou de spores potentiels.

Il existe des bandelettes spéciales imprégnées d’un indicateur chimique spécifique, capable de confirmer l’efficacité à proprement dit de la stérilisation effectuée par l’autoclave. Ces procédures sont à la base d’une utilisation correcte de l’autoclave, en assurant ainsi un traitement total des surfaces de travail, des instruments, du matériel et des vêtements de travail, et en évitant non seulement une éventuelle contamination par le VIH, mais aussi par les bactéries à Gram positif et négatif, mycètes, mycobactéries, Tuberculoses, Hépatites B et C.

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